Le défi 9, épilogue
Vous souvenez-vous de ÇA :?
Et bien j'ai jugé le moment venu de sortir la Chose du congélateur pour en faire quelque chose de mangeable.
Audacieux défi!!!
Grâce à mon imagination fertile et l'expérience acquise durant mon premier essai, il ne me suffira cette fois que d'une soirée pour compléter un merveilleux dessert qui alliera moelleux et chocolat.
Cette fois, j'ai un atout majeur : un pot de cerises griottes! Tout le monde aime les cerises. Les cerises, c'est le Bonbon Universel. Je ne connais personne qui n'aime pas les cerises. Et s'il y en a qui prétendent ne pas aimer les cerises, c'est des menteurs. Parce que les cerises, c'est bon.
Bref, je me lance pour la version imaginative de la Recette. Je sépare mon reste de pâte en deux. Ensuite, GO!
Notez que cette fois, pour que la garniture puisse tenir (et surtout pour éviter d'avoir à peser comme une débile alors que jeter des choses sur le dessus à l'oeil c'est bien plus facile), je mets l'une des deux pâtes dans un moule à bords relevés.
Oui, cette précieuse mélasse à 6.90 euros pour 500ml, je la verse sans même compter, et allez hop! rien de trop beau, soyons fous!
Jusqu'ici, rien de bien nouveau, sauf la forme révolutionnaire de la pâte. Ensuite, comme la dernière fois, on laisse à l'étuve (ou à la douce chaleur du poêle à 28C) environ 20 minutes. Avec le 2e morceau de pâte qui, lui, peut rester à plat.
Pendant ce temps,
...hacher le chocolat noir
Et préparer...
un petit mélange d'alcool et de jus de cerises
Ce sera pour badigeonner la pâte pour lui donner du moelleux. Du moins pour lui enlever un peu de sa lourdeur massive.
Généreux, la crème. On mélange un peu pour faire une bouse, et on
imbibe avec notre mélange d'alcool et de jus de cerises. Bien imbibé.
Ne pas avoir peur d'en mettre.
Et puis du chocolat par-dessus, allons!
On peut alors mettre la 2e croûte par-dessus la première
on imbibe encore
Puis on remet au four pour faire cuire un peu. Là, je fais vraiment
dans le pif, car c'est difficile à dire si c'est cuit ou pas. D'autant plus que le chocolat du dessus n'arrive pas à fondre!
Le suspence est insoutenable. Va-ce tenir???
OUIIIIIIII!
Oui, bon, pour la crème chantilly, j'aurais pu me forcer et en faire, mais c'est tellement plus facile de peser sur le piton de la cacanne de fausse crème fouettée...
Alors? Alors, c'est bon. Parce qu'il y a des cerises. Sinon, c'est ordinaire.
En conclusion, je dois dire que ce qui n'était pas bon dans la recette, c'est d'abord la pâte, qui aurait avantage à être remplacée par un gâteau plus léger, puis la garniture, qui est absolument immonde. La méthode était trop difficile, le temps requis était prohibitif, le coût aussi, et l'apparance finale de la chose était un peu infecte.
Notez que ma recette-défi originale (voir les épisodes 1 à 8) était tirée d'un livre de recettes d'un Grand Chef français mondialement connu, dont je tairai le nom de peur de me faire poursuivre en justice.
Et bien, merci Grand Chef! Mais la prochaine fois, je suivrai les conseils de Mercotte et les recette du blogue «J'irai cracher sur ton micro-ondes»...