La quiche!
Vous vous souvenez des restes de pâte à tarte (la meilleure et la plus simple du monde) que nous (moi, en tous cas) avions mis au congélateur?
Moi je m'en souviens, et je l'ai sortie pour me faire une quiche. Non, pas Lorraine. Juste une quiche avec plein de cochonneries dedans. Tout ce que je trouve dans mon frigo en fait.
Nous allons commencer par suivre mon conseil et pré-cuire la pâte à tarte, hâtivement roulée parce qu'elle est tellement bonne que malgré l'apparence un peu poche, on la déguste quand même.
Pendant qu'on la pré-cuit 10 minutes au four à 400°F (voir le tableau de conversion), on prépare les gugusses.
La première chose à faire est le mélange d'oeufs. Mettons que je mets 4 oeufs. Et plein de crème.
Combien de crème? Je l'sais-tu, moi! J'ai dit qu'on faisait simple, alors on verse, point.
Naturellement,
si je voulais faire compliqué et si je voulais faire ma péteuse, je
sortirais ma pâte de cèpes et truffes (cadeau de mon ti-frère lors de
son passage à Paris) et j'en mettrais une petite quantité pour donner
un arôme subtil à ma mixture ovipare ovine d'oeufs.
Je vous aurais alors prévenu que ce n'est pas soluble dans un mélange d'oeufs et qu'il convient de délayer dans la crème ou le lait avant d'envoyer ça dans nos oeufs. Mais bien sûr, puisque tout le monde ne peut être Parisienne comme moi et surtout avoir un frère qui nous fait des cadeaux, on va mettre autre chose pour assaisonner nos oeufs.
Vous vous souvenez de la ciboulette que j'avais fait pousser dans mon petit jardin?
Juste avant que la neige ne tombe, j'en avais coupé pour la conserver dans l'huile d'olive, et j'avais mis le tout au frigo pour utilisation future.
Et bien, ce n'était pas une bonne idée.
Observez la fourrure...
Mettons
qu'au lieu, je vais utiliser le pesto de mon papa (j'avais hautement
protesté que sa recette ne valait pas de la mar était de médiocre qualité, alors, piqué au vif,
il m'a donné un pot de la même recette qu'IL avait préparée, sans la
rater, LUI!)
Voilà pour les assaisonnements. Maintenant. Comment la garnit-on?
J'ai trouvé des piments verts dans mon frigo. Si j'avais eu des
épinards j'en aurais mis, mais je n'en avais pas. Allons-y pour les
piments verts. Avec des oignons, tiens. On coupe et on fait un peu
frire.
Ensuite, il me restait un peu de bacon. Go pour le bacon. 3 tranches.
Puis, il faut mettre du fromage. Attention, on est au Québec. Notre fromage-qui-fond et qu'on met partout est le mozzarella. Mais avouons que c'est meilleur avec du fromage suisse. Le seul que j'ai est en tranches plastifiées. J'ai honte. C'est pour ça que je n'ai pas pris la photo de cette horreur. Mais j'en ai mis pareil, je l'ai coupé en carrés et je l'ai mis dans le fond de la tarte, on peut voir un peu les morceaux qui dépassent dans la photo où je verse ma mixture, un peu plus bas.
Revenons à mon fromage. En plus d'être du fromage «processé», mon mozzarella avait fait un tour dans le congélateur quand je suis partie pour la France il y a trois mois. Je l'ai décongelé quand j'en suis revenue, il y a trois semaines. Quand on dégèle du mozzarella, il devient tout mottonneux et il s'effrite sur la râpe au lieu de se râper. Bonne affaire, finalement, c'est bien plus facile. (Dans le coin gauche de la planche : le bacon)
Tout est prêt, il ne reste plus qu'à assembler.
- Les piments et les oignons
- Verser la mixture
- Ajouter le bacon
- Jeter le fromage sur le dessus
- On peut saupoudrer de la chapelure...
Et finalement, on met au four, toujours à 400°F, pendant 30 minutes.
Einh? Pas pire, pour une nulle!!! Baveuse à souhait! (Pas moi, l'omelette!)