Je fais du couscous!
Après un dîner dans un restaurant marocain, Chéri ne jurait que par le couscous. Pour lui faire plaisir, j'ai donc décidé de me lancer dans la gastronomie marocaine, mais à ma façon!
Ça veut dire : chercher sur internet les différentes recettes, et retenir ce qui fait mon affaire. Laisser le reste. Et surtout, attendre que Chéri soit absent pour éviter qu'il ne fourre son nez dans mes méthodes!
D'abord il faut fabriquer le couscous : aucun problème, il faut de l'eau et de la semoule. J'ai ça en stock. Par contre, pour la méthode, on me perd!!! Il faut rouler le couscous avec de l'huile, le mettre dans le bas d'un semoulier couscoussier, pré-cuire 15 minutes à la vapeur, brasser pour éviter les mottons, recuire encore... ok, j'ai compris! Jamais à court de ressources, je tape comme mots-clé : "couscous facile". Tout de suite, j'ai une solution. Il suffit de verser 2 tasses d'eau bouillante sur une tasse de semoule, de mettre le couvercle et d'attendre. Voilà.
Hum, trop facile. Je tape "couscous plutôt facile". Je découvre qu'on doit plutôt mettre la semoule et l'eau en proportions de 1 pour 1, en terme de poids. Si ça se trouve, la densité de la semoule étant peut être de 0,5kg par décimètre cube, ça revient peut être au même. On peut aussi rouler le couscous dans l'huile, pour faire un peu marocain. Et au lieu de mettre de l'eau, on peut mettre du bouillon. Donc je remets la confection de la semoule à la fin de ma recette.
En ce qui concerne la viande, j'ai choisi des merguez (un classique!) et de l'agneau (parce que c'est bon).
Je peux me consacrer au bouillon. Ici, je combine les restes de mon frigo avec des idées glanées sur les différents sites que j'ai visités. Tenant compte de mes goûts personnels, bien sûr.
Il faut en gros : de l'eau, des épices, des légumes et des extras.
Comme épices, j'ai trouvé : de la coriandre, du paprika, du safran, des 4 épices (??? je ne sais pas c'est quoi, les quatre épices, mais j'en ai trouvé dans l'armoire...), du persil, une feuille de laurier...
Les légumes : j'ai des carottes, des ognions, des zucchinis, une aubergine...
Les extras : du concentré de tomate pour faire un peu de couleur rouge, des amandes, des raisins secs...
Procédons :
Normalement, la viande devrait bouillir dans le bouillon. Ça donne du goût au bouillon, mais ça en enlève à la viande. Je fais un compromis : je fais griller les merguez dans la casserole, j'enlève les merguez et j'utilise le bon gras orangé et la bave des merguez comme base à mon bouillon. Je suis rusée.
Allons donc pour le bouillon : de l'eau, les légumes, les raisins secs, la boîte de tomates concentrée (enfin son contenu, pas la boîte) et les épices.
Ainsi qu'une feuille de laurier cueillie dans mon jardin. Une feuille pas trop mangée par les vers, les oiseaux et les pustules de feuille, ni trop arrosée de pipi de chat.
Je laisse bouillasser pendant quelque temps, puis je me décide à y remettre les merguez ainsi que leur gras figé.
J'ai résolu de ne pas mettre d'amandes, finalement...
C'est le moment de faire ma semoule : je pèse 250g de semoule...
Je verse un peu d'huile et je roule... (j'aurais pas pu rouler de la main gauche??? j'ai du mal à tenir mon appareil photo!)
Enfin, quand je dis «je roule», je dis ça parce que je l'ai lu sur des sites qui ont l'air de s'y connaître. Sinon, j'aurais dit «je tripote».
J'y ajoute environ 250g de bouillon.
Normalement, puisque ça doit gonfler, je trouve que ce n'est pas assez alors je rajoute un peu d'eau. Puis on laisse gonfler pendant 5 minutes. Ensuite, on met au four à 100°C pour 15 minutes. Il faut brasser pour décoller les petits grains et normalement c'est bon.
On laisse ça et on revient à nos moutons.
L'agneau, dans tout ça??? Je l'avais mis à mariner avec de l'huile d'olive et des herbes de provence...
Puis j'ai oublié... Alors j'ai simplement coupé le gras et les os pour jeter dans mon bouillon et rôti le reste à la poële.
C'est le moment de servir!
Ne pas oublier le thé à la menthe, que je vous décrirai dans un prochain post!